Note [4] | |
Ovide, L’Art d’aimer, livre iii, vers 433‑435 : « Mais évitez ces hommes qui étalent leurs atours et leur beauté, et qui réarrangent leur coiffure : ce qu’ils vous disent, ils l’ont dit à mille jeunes filles. » Les confidences que cet article contient sur la jeunesse amoureuse de Guy Patin sont inédites sous sa plume, hormis une allusion furtive à la folle passion qu’une jeune fille aurait nourrie à son endroit, dont il fit le sujet dans la thèse sur la métromanie qu’il rédigea et présida en 1627 (v. note [10], lettre 3). Je peine fort à m’imaginer Patin en « jeune étourdi » fréquentant les ruelles, c’est-à-dire « des alcôves et des lieux parés où les dames reçoivent leurs visites, soit dans le lit, soit sur des sièges ; les galants se piquent d’être gens de ruelles, d’aller faire de belles visites ; les poètes vont lire leurs ouvrages dans les ruelles pour briguer l’approbation des dames » (Furetière) ; soit ce qu’on a bien plus tard appelé « salons » (v. notule {a}, note [4], lettre 23). Je préfère penser qu’il s’agit d’une facétie des rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin : son esprit fleure plus celui du second que du premier xviie s. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
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