À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 40.
Note [40]

Furetière :

« Corde, se dit aussi à la paume de celle qui se tend au milieu du jeu, qui sert à marquer les fautes qu’on fait en mettant dessous ; et on dit qu’une balle a passé à fleur de corde, qu’elle a frisé la corde, pour dire, que peu s’en est fallu qu’elle n’ait été dessous. On se sert de ces mêmes phrases en un sens figuré pour dire qu’un homme a failli à être condamné, à perdre son procès, qu’il n’a eu que ce qu’il lui fallait de voix au juste pour le gagner. On dit aussi qu’un homme a frisé la corde, pour dire qu’il a failli d’être condamné à être pendu. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 40.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0246&cln=40

(Consulté le 24/04/2024)

Licence Creative Commons