À Charles Spon, le 18 juin 1649, note 41.
Note [41]

Tablette (Furetière) :

« Électuaire {a} solide, extrait ou composition de quelque drogue réduite à sec qu’on taille en forme de petites tables ou carrés. On dissout dans du sucre des poudres, des confits, des confections, des fruits pilés, des huiles, des sels et des esprits dont on fait des tablettes, comme celles de jus de réglisse pour le rhume. On en fait de cordiales, {b} de stomacales, d’apéritives, d’hépatiques, etc. On a vu des consommés réduits en tablettes ou des bouillons à porter en poche. Il y a des tablettes de manus Christi, ou de sucre rosat perlé. On appelle des tablettes de magnanimité, celles que prennent les vieillards qui ont de jeunes femmes pour aider à la génération. »


  1. V. note [5], lettre 167.

  2. V. note [31], lettre 101.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 juin 1649, note 41.

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(Consulté le 19/04/2024)

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