À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 42.
Note [42]

La main levée est un « acte qui détruit une saisie » (Furetière).

Journal de la Fronde (volume ii, fo 17 ro) :

« Le 29 {a} au matin, le Grand Conseil ayant reçu ordre d’aller en cour, {b} résolut d’y obéir et fit commandement à ses avocats, procureurs et huissiers de le suivre. Quelques conseillers de cette Compagnie sont déjà partis et les autres doivent partir demain {c} ou lundi prochain. {d} On croit que c’est pour justifier le cardinal Mazarin et contrecarrer le Parlement de Paris. » {e}


  1. Janvier 1652.

  2. À Poitiers.

  3. 3 février.

  4. 5 février.

  5. Depuis Tours où il s’était installé le 22 février, le Grand Conseil cassait l’un après l’autre les arrêts du Parlement de Paris visant à lever des fonds pour soutenir l’effort militaire des princes, à vendre les biens du cardinal Mazarin et à saisir le revenu de ses bénéfices.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 42.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0282&cln=42

(Consulté le 29/03/2024)

Licence Creative Commons