Autres écrits : Le manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe), note 42.
Note [42]

Éloy a donné une copieuse biographie de l’anatomiste Alexis Littre (Cordes 1658-1725), docteur régent de la Faculté de médecine en 1691. Son observation sur la rate figure dans l’Histoire de l’Académie royale des sciences. Année m. dcc (Paris, Gabriel Martin, Jean-Baptiste Coignard et Hippolyte-Louis Guerin, 1761, in‑4o, page 39, article vii) :

« M. Littre fit voir une rate d’homme entièrement pétrifiée. Elle tenait à tous les vaisseaux ou ligaments auxquels la rate tient naturellement, en sorte qu’on ne pouvait douter que ce ne fût ce viscère. L’homme avait 60 ans, il était mort d’une chute et l’on n’avait aucune connaissance qu’il se fût jamais plaint de la rate, ni d’aucun mal qui y eût rapport. Il était même très gai, quoique la rate ne fît en lui aucune fonction et que l’on croie communément qu’en purifiant le sang, elle contribue à la gaieté. {a} Cette rate pétrifiée pesait une once et demie. » {b}


  1. V. note [37], lettre 477, pour l’accumulation d’atrabile qui était à l’origine de cette croyance et qui est à l’origine du mot désopilant.

  2. Environ 50 grammes, soit le quart du poids ordinaire d’une rate humaine.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Le manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe), note 42.

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(Consulté le 20/04/2024)

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