À Charles Spon, le 5 juillet 1652, note 43.
Note [43]

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, page 249‑250) :

« Le maître des comptes Miron, {a} grand frondeur, y fut tué, et le sieur de Janvry, jeune conseiller, fils du vieux conseiller de la Grand’Chambre, Ferrand ; {b} il était marguillier {c} à Saint-Étienne-du-Mont.

Un marchand de fer de la même paroisse, et aussi marguillier, demeurant en la place Maubert, un nommé Yon, épicier, et autres y ont été tués.

Le sieur Le Gras, maître des requêtes, meurtri de plusieurs coups, en est mort le lendemain.

Le sieur Doujat, conseiller en la Grand’Chambre, et qui cheminait avec le sieur Le Gras, {d} fut enlevé dans une maison tout joignant et là, promit dix louis d’or si ceux qui le tenaient le rendaient sain et sauf chez soi, ce qui fut fait.

Le sieur Le Grand, fils unique d’un procureur de la Chambre des comptes, fort riche avocat en Parlement et bailli de Saint-Victor, fut tué se retirant de la rue de la Tisseranderie, où il était, vers son logis, rue Barre-du-Bec. » {e}


  1. Robert ii Miron, v. note [9], lettre 82.

  2. Jean-Claude-Michel Ferrand, sieur de Janvry, fils de Michel Ferrand, v. note [14], lettre 287.

  3. V. note [59], lettre 229.

  4. François Le Gras, seigneur de Luart et des Loges, avait été reçu conseiller au Grand Conseil, puis maître des requêtes le 22 janvier 1636 (Popoff, no 970).

  5. Aujourd’hui disparues, la rue de la Tisseranderie était un peu au-dessus de la rue François-Miron, et la rue Barre-du-Bec est devenue la partie sud de la rue du Temple, dans le ive arrondissement de Paris.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 juillet 1652, note 43.

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(Consulté le 29/03/2024)

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