Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 43.
Note [43]

Ancillariolus figure dans cette amusante épigramme de Martial À Alauda (livre xii, lviii) :

Ancillariolum tua te vocat uxor, et ipsa
Lecticariola est : estis, Alauda, pares
.

[Ta femme t’appelle coureur de servantes, elle-même court les porteurs de litières. Vous vous valez bien, Alauda].

Le Dictionnaire de Trévoux définit ainsi le mot ancillariole :

« Mot forgé du latin ancillariorus. Il se trouve dans la Bibliothèque des gens de cour, {a} encore y est-il en italique ; il signifie, selon le Dictionnaire de Boudot, {b} un homme “ qui se plaît à caresser les servantes, qui en est amoureux ”. Guillaume Colletet {c} avait épousé trois servantes, il était ancillariolus. »


  1. François Gayot de Pitaval : Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots de Henri iv, de Louis xiv, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres… (Paris, Théodore Le Gras, 1725, in‑12).

  2. Dictionarium universale Latino-Gallicum… [Dictionnaire universel latin-français] édité par le libraire-imprimeur parisien Jean Boudot, dont il existe de multiples éditions.

  3. V. note [5], lettre latine 12.

Le vin de Beaune, « vin des dieux » était (avec celui d’Aï) vinum Dei, « vin de Dieu », pour le même Baudius, dans les lettres de Guy Patin à André Falconet, le 5 décembre 1656 (v. sa note [10]), et à Charles Spon, le 18 janvier 1658 (v. sa note [6]).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 43.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8196&cln=43

(Consulté le 29/03/2024)

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