Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 1, note 43.
Note [43]

Infernos, accusatif de inferni [les enfers] se lit dans les meilleurs auteurs latins classiques (Cicéron, Pline le Jeune, Virgile, Tacite, etc.), mais dans le sens non chrétien de « régions inférieures ». Hugo Grotius devait préférer inferos ; les deux mots ont pourtant la même signification et, me semble-t-il, la même tonalité prosodique.

Grotius donnait ici à huguenot le sens large de réformé (protestant) : il y intégrait calvinistes et luthériens ; Andrew Melville était presbytérien, c’est-à-dire calviniste.

V. note [11], lettre 65, pour George Buchanan, poète et historien écossais de langue latine, au xvie s. ; comme ailleurs Guy Patin, Grotius vantait son excellence (v. notes [32] et [34] du Grotiana 2) et en faisait ici presque l’égal de Virgile, l’étoile poétique latine du ier s. av. J.‑C.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 1, note 43.

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(Consulté le 29/03/2024)

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