Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 3 manuscrit, note 44.
Note [44]

Cet article où Nicolas Bourbon parle de sa propre carrière de régent (en omettant le Collège de Cambrai, c’est-à-dire le Collège royal de France) est un aparté que Guy Patin a jugé utile de noter, mais sans faire parler directement son interlocuteur.

Les collèges où s’enseignaient les humanités étaient répartis en six classes ou années, allant de la sixième à la première, qui était la plus savante et la plus noble pour le maître qui y régentait.

Le Collège de Calvi (ou Calvy, Collegium Calvicum, sans lien apparent avec la ville corse de Calvi) avait été fondé en 1271 par Robert de Sorbon près de la Sorbonne, dont il était une annexe, pour y enseigner les humanités et la philosophie, ce qui lui valait de porter cette inscription sur sa porte : Sorbona parva vocor, mater mea Sorbona major [Je m’appelle petite Sorbonne, la grande Sorbonne est ma mère]. Associé à son proche voisin, le Collège des Dix-Huit (car il accueillait initialement 18 écoliers), Calvi fut démoli avec lui en 1628 et incorporé à la nouvelle Sorbonne de Richelieu. Il se situait exactement à l’endroit où on a bâti plus tard la chapelle dans laquelle repose le corps du cardinal.

V. notes :

  • [6], lettre 211, pour le Collège d’Harcourt ;

  • [8], lettre 59, pour celui des Grassins.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 3 manuscrit, note 44.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8204&cln=44

(Consulté le 19/04/2024)

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