À Charles Spon, les 5 et 7 juin 1652, note 45.
Note [45]

Ce passage, depuis « Voici le temps de nos licences… » est le fragment d’une lettre à considérer comme forgée, datée du 28 juin 1652, adressée à Charles Spon dans Bulderen (lxix, tome i, 197‑199), mais à André Falconet dans Reveillé-Parise (ccccvi, tome iii, 3‑5) (v. supra note [18]).

Il s’y trouve des variantes, dont la plus notable est la description des armes de Patin : « de gueules au chevron d’or, accompagné de deux étoiles d’argent en chef et d’une main de même en pointe » (v. note [4], lettre latine 234). Confondant orgueil avec vanité, et frondeur avec sans-culotte, Reveillé-Parise y a ajouté ce commentaire :

« Ô vanité des vanités ! qui se serait douté que Guy Patin, le fier, ce bourgeois de Paris, le rude ennemi de Mazarin, ce comédien à rouge bonnet, ce filou teint en écarlate, avait des armes dans sa famille, qu’il en ferait la description, et que probablement il tenait beaucoup à cette distinction héraldique ? Cependant, par excès de modestie, il consent à faire mettre son portrait sur les jetons de la Faculté ! »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, les 5 et 7 juin 1652, note 45.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0288&cln=45

(Consulté le 18/04/2024)

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