À Charles Spon, le 22 février 1656, note 46.
Note [46]

Plénitude (Furetière) :

« en termes de médecine, se dit de l’abondance du sang et des humeurs. Il y a de la plénitude en ce corps-là, il faut l’évacuer par la saignée et les purgations. Il y a deux sortes de plénitude en médecine : l’une appelée ad vires, {a} lorsque le sang opprime les forces débiles d’un malade ; l’autre ad vasa, {b} lorsqu’elle remplit trop les veines et qu’elle les fait enfler jusqu’à être prêtes à crever. » {c}


  1. « contre les forces ».

  2. « contre les vaisseaux ».

  3. Ainsi comprise, la plénitude était un proche équivalent de la pléthore (v. note [8], lettre 5).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 février 1656, note 46.

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(Consulté le 16/04/2024)

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