À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 47.
Note [47]

Le comte de Tavannes avait été déchargé du commandement des troupes de Condé, désormais confié au prince de Tarente. Blessé de voir ses services si peu reconnus, le comte se retira dans ses terres de Pailly, vers Langres, et accepta l’amnistie offerte par le roi.

Bnf, ms fr. 5844, fo 117 (novembre 1652, cité par Laure Jestaz) :

« Le 10, sur le soir, le comte de Tavannes, le chevalier de Roquelaure et quelques officiers revinrent ici de l’armée de M. le Prince, laquelle ils ont quittée par sa permission, ce prince leur ayant dit à tous en général que quiconque avait du bien, pour empêcher qu’il ne fût confisqué, pouvait se retirer d’auprès de lui »

En décembre 1652, Tavannes tua en duel le marquis de Quintin, parent de Turenne. Les lettres du roi lui furent envoyées le 3 janvier 1653 avec une invitation à revenir à la cour, que Tavannes refusa, préférant désormais mener une vie paisible. Il mourut le 22 décembre 1683 à l’âge de 63 ans.

Journal de la Fronde (volume ii, fo 166 ro, Paris, 25 octobre 1652) :

« M. de La Rochefoucauld ayant fait représenter à la cour, par le sieur Valot, premier médecin du roi, qu’il est en grand danger de perdre un œil s’il sort, à cause qu’il y a une cataracte, a obtenu permission de demeurer encore deux mois ici, après avoir donné parole de ne se mêler de rien. » {a}


  1. La Rochefoucauld n’en fut pas moins cité par le roi comme criminel de lèse-majesté lors du lit de justice tenu au Parlement le 13 novembre suivant.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 47.

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(Consulté le 19/04/2024)

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