À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 47.
Note [47]

Phrase ajoutée par Guy Patin dans la marge, sans doute en se relisant, pour ne pas laisser croire à son correspondant que la cupidité lui faisait désirer la mort de ses deux anciens. Tant que Jean ii Riolan vivrait, Patin, son survivancier, ne toucherait aucun gage du Collège de France (v. note [29], lettre 372).

À la mort de Riolan, Patin allait devoir acquitter à ses héritiers le prix convenu pour la charge (4 000 livres) et commencer à en percevoir les 600 livres annuelles fixées pour les plus jeunes professeurs. La différence de 600 livres entre ces gages et ceux de Riolan (400 écus, soit 1 200 livres) serait alors répartie entre les plus vieux professeurs (comme René Moreau), mais sans dépasser le montant maximal de 1 200 livres, de manière à maintenir constante la masse des émoluments versés par le Collège.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 47.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0395&cln=47

(Consulté le 29/03/2024)

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