Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 49.
Note [49]

En termes de droit successoral, un retrait est le rachat par un légataire de biens qu’avant sa mort son testateur avait vendus à un tiers. Retrait lignager « se dit quand un lignager {a} retire des mains d’un tiers acquéreur un ancien propre de sa famille vendu par son parent. Le retrait lignager a été introduit par la plupart des coutumes de France pour conserver les héritages dans une famille. Les retraits lignagers sont de droit étroit, et sujets à plusieurs formalités qu’il faut rigoureusement observer, comme d’offrir bourse et deniers à découvert, {b} et à parfaire frais et loyaux coûts en tous les appointements de la cause » {c} (Furetière).


  1. Personne de même lignage, héritier.

  2. Argent comptant.

  3. En prenant les frais de justice à sa charge.

En 1619, Nicolas de Verdun avait acheté le château de Conflans à Charenton (v. note [18], lettre 146).

Je n’ai pas identifié le conseiller clerc de la Grand’Chambre, chanoine de la Sainte-Chapelle (v. note [38], lettre 342), que Claude Mareschal pouvait si rudement invectiver et dont le nom commençait par F.

Ce paragraphe dénonce la corruption des magistrats, sous la forme d’épices excessives (pots-de-vin), qui faisaient la fortune de nombre d’entre eux.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 49.

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(Consulté le 28/03/2024)

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