À Claude II Belin, le 13 avril 1641, note 5.
Note [5]

Nicolas ii (Nicolas-Léon) Le Bailleul (vers 1586-19 août 1652) se faisait appeler de Bailleul (usage que suivait Guy Patin et que j’ai conservé dans notre édition).

Il était fils de Nicolas i, renoueur (rebouteux) parisien originaire de Normandie (v.  note [108] de la thèse sur la Sobriété, 1647), mais Popoff (no 56) l’a rattaché à la prestigieuse lignée des Bailleul (10e branche). Quoi qu’il en soit, Nicolas ii, reçu conseiller au Parlement de Paris en 1606, était ensuite devenu maître des requêtes (1616), ambassadeur en Savoie, président au Grand Conseil, puis lieutenant civil de Paris (1621), prévôt des marchands de Paris (1622-1628), président à mortier (1627), chancelier de la reine Anne d’Autriche (1630). Alors en disgrâce, la mort de Richelieu allait le faire surintendant des finances en 1643, avec le comte d’Avaux, mais de son propre aveu, il atteignit là les limites de ses compétences. Il perdit cette charge en 1647 avant de se trouver mêlé sans éclat aux intrigues parlementaires de la Fronde. Patin le disait son « grand et intime ami » et l’a signalé comme œuvrant en vain pour l’installation de Claude i Saumaise en France.

De son second mariage (1621) avec Élisabeth Mallier, sœur de François Mallier, évêque de Troyes, Bailleul eut trois filles et un fils, Louis (v. note [23], lettre 293), qui reprit sa charge de président à mortier (Adam).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 13 avril 1641, note 5.

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(Consulté le 19/04/2024)

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