À Hugues II de Salins, le 27 mars 1655, note 5.
Note [5]

« enquête philosophiquement sur le principe le plus élevé et ce qui est le plus éloigné des sens, c’est-à-dire la forme ».

Dans la composition de tous les corps naturels, la scolastique (v. note [3], lettre 433) distinguait la matière et la forme :

  • la matière « est une simple capacité pouvant recevoir toutes les formes, c’est-à-dire toutes les qualités ; elle n’a pas même l’étendue ou l’impénétrabilité, qui sont des formes, et [qu’Aristote] croyait pouvoir s’en détacher et s’y joindre » (Littré DLF) ;

  • « l’âme raisonnable est la forme de l’homme ; on dispute fort au collège pour savoir s’il y a des formes substantielles, séparées et indépendantes de la matière ; les formes des corps inanimés sont tirées de la matière, où elles étaient en puissance, et non en acte » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 27 mars 1655, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0396&cln=5

(Consulté le 19/04/2024)

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