À Charles Spon, le 28 septembre 1655, note 5.
Note [5]

Ces huit traités du prolifique P. Théophile Raynaud {a} sont :

  1. Christianus, Patris Christi et Matris Ecclesiæ per baptismum filius, cerei Agni a Christi vicario consecrati symbolica imagine expressus. A R.P. Theophilo Raynaudo Societatis Iesu Theologo,

    [Le Chrétien, fils du Christ, son père, et de l’Église, sa mère, exprimé par l’image symbolique de l’agneau de cire que consacre le vicaire du Christ. {b} Par le R.P. Théophile Raynaud, théologien de la Compagnie de Jésus] ; {c}

  2. « Le Christ, géant de la double substance » ne correspond à aucun titre du P. Raynaud, mais pourrait être son Christus Deus-Homo…, {d} car le mot Gigas [Géant] y est abondamment cité ;

  3. Dissertatio Amedei Salyi Theologi Hetæriani de retinendo titulo Immaculatæ Conceptionis Deiparæ Virginis, adversus Linum et Cletum contendentes reformatum a Gregorio xv. Dictionarium. Ex Apographo Reverendissimi Patris Ioannis a Neapoli, Ordinis Minorum de observantia Generalis Ministri,

    [Discours d’Amedeus Salyus, théologien de la Société, {e} pour retenir le titre d’immaculée conception de la Vierge mère de Dieu, contre Linus et Cletus qui attaquent le Dictionnaire réformé par Grégoire xiv. . {f}Tiré d’une copie manuscrite du révérendissime Père Jean de Naples, ministre général de l’observance de l’Ordre des minimes] ; {g}

  4. De bono Regimine humano ad divinum suave simul ac forte, per mixturam lenitatis et accurationis exigendo, Dissertatio R.P. Theophili Raynaudi ex S.I. Commonitorium ut sit Moderatio quod dicitur, et agger adversus ictum fluvii,

    [Dissertation du R.P. Théophile Raynaud, s.j., sur le bon Régime humain qui doit tendre agréablement vers le divin, et peut-être aussi par un mélange de douceur et d’application. Petites instructions pour que la modération soit ce qu’on en dit et une digue contre le battement du fleuve] ; {h}

  5. « Les apostats qui sont venus dans les ordres religieux après Judas » ; {i}

  6. Epiphanii, Paulus Secundus ; Historiola insignis, pridem ex Bibliotheca Vaticana, interprete Petro de Monte Episcopo Brixiensi, luce donata ; nunc redonata ex Bibliotheca V. Cl. Philippi Viverii Gratianopolitani Prætoris Grisivoudanii. Cum multiplici illustratione, a R.P. Th. Reynaudo, soc. Iesu Theologo,

    [Paulus Secundus d’Epiphanius : petite histoire remarquable que Pietro Da Monte, évêque de Brescia, {j} avait tirée de la Bibliothèque vaticane et publiée pour la première fois ; la voici de nouveau éditée avec de nombreux commentaires par le R.P. Théophile Raynaud, théologien de la Compagnie de Jésus, qui l’a tirée de la bibliothèque du très distingué M. Philippe Vivier, natif de Grenoble, gouverneur du Grésivaudan] ; {k}

  7. S. Ioannes Benedictus, Pastor ; et Pontifex Avenione. Descriptus a R.P. Theophilo Raynaudo, Societatis Iesu Theologo. Historia referta pietatis, et ad suspiciendum Deum, in imis summum, in minimis maximum accommodata. Præstructum est Antemurale adversus arietes fortium ingeniorum, quatientes Historiæ S. Benedicti Veritatem,

    [Saint Jean Benoît, pasteur et pontife d’Avignon. {l} Décrit par le R.P. Théophile Raynaud, théologien de la Compagnie de Jésus. Histoire emplie de piété et accommodée pour admirer Dieu, de haut en bas et du plus grand au plus petit. Devant a été construit un rempart contre les béliers des esprits forts {m} qui ébranlent la vérité de l’Histoire de saint Bénézet] ; {n}

  8. Raymundi Iordani Canonici regularis Sancti Augustini primum Uticensis in Gallia Præpositi : deinde Abbatis Cellensis qui huc usque nomen prætulit Idiotæ Opera omnia. Theophilus Raynaudus ex Societate iesu, hanc editionem, plurium Tractationum accessione cumulavit. Omnia recensuit, distinxitque ; ad loca subobscura facem prætulit. Priores et posteriores suas de Authore cogitationes exposuit.

    [Œuvres complètes de Raymond Jordan, chanoine régulier de Saint-Augustin, d’abord prévôt à Ouche, puis abbé à Celles, qui jusqu’ici a porté le nom d’Idiot. {o} Théophile Raynaud de la Compagnie de Jésus a compilé cette édition en y ajoutant plusieurs traités. Il a revu et classé tout l’ensemble, et porté un flambeau pour éclairer les passages obscurs. Il a exposé ses premières et secondes pensées sur l’auteur]. {p}


    1. V. note [8], lettre 71.

    2. Lors des fêtes de Pâques suivant son élection, le pape bénissait et distribuait aux prélats des médailles de cire représentant l’Agneau pascal.

    3. Grenoble, Edoardus Rabanus, 1642, in‑8o de 644 pages.

    4. « Le Christ Dieu fait homme… » (Anvers, 1652, 2e référence citée dans la note [22], lettre 300).

    5. Sur la foi de ce qu’en a ici écrit Guy Patin, Amedeus Salyus est attesté comme un des pseudonymes du P. Raynaud. Hetæria est une adaptation latine d’εταιρια, « compagnie, société » (de Jésus).

    6. Le livre attaque les reproches que deux théologiens dominicains, dénommés Linus et Cletus, ont formulés sur la définition du mot conceptio [conception] dans un Dictionarium Linguæ Latinæ [Dictionnaire de la langue latine] réformé par le pape Grégoire xv (1621-1623, v. note [3] du Naudæana 1).

    7. Cologne, Cornelius ab Egmond et associés, 1651, in‑8o de 126 pages.

    8. Le livre attaque les reproches que deux théologiens dominicains, dénommés Linus et Cletus, ont formulés sur la définition du mot conceptio [conception] dans un Dictionarium Linguæ Latinæ [Dictionnaire de la langue latine] réformé par le pape Grégoire xv (1621-1623, v. note [3] du Naudæana 1).

    9. Rome, héritiers de Corbellettus, 1648, in‑8o de 531 pages.

    10. Rome, 1648, v. note [15], lettre 300.

    11. Epiphanius, saint évêque de Constance (Salamine, sur l’île de Chypre) au ive s., a écrit plusieurs ouvrages, que Pietro da Monte, évêque de Brescia au xvie s., a publiés. Paulus Secundus est un obscur païen converti au christianisme, contemporain du Christ. Le P. Raynaud (page 68) attribue son surnom de Secundus au fait qu’il a égalé saint Paul dans son adhésion religieuse et son apostolat.

    12. Grenoble, Eduardus Rabanus, 1640, in‑8o de 89 pages.

    13. Ce livre contient la vie de saint Bénézet, pâtre du Vivarais qui a construit le pont d’Avignon au xiie s. : v. notes [41] du Grotiana 1, notule {c}, et [18], notule {f}, du faux Patiniana II‑1, pour le sens premier du mot pontifex.

    14. V. seconde notule {a}, note [1] du Faux Patiniana II‑4.

    15. Avignon, Iacobus Bramereau, 1643, in‑8o de 159 pages

    16. Ouche est Conche-en-Ouche en Normandie (Eure) et Celles, Selles-sur-Cher dans le Berry (Cher).

      Raymond Jordan, écrivain ecclésiastique du xive s., est l’auteur d’un Traité sur la Vierge, d’un Traité de la religieuse, de Méditations et de l’Œil mystique. Pendant longtemps on a ignoré qu’il était le véritable auteur de ces écrits et ce fut le P. Raynaud qui le découvrit. Jusqu’alors, l’écrivain à qui étaient dus ces ouvrages avait été désigné sous le nom de l’Idiot ou du Savant idiot (G.D.U. xixe s.).

    17. Paris, Jacobus Quesnel, 1654, in‑4o de 608 pages.

À partir d’ici, le texte du manuscrit est effacé sur sa partie droite : les crochets indiquent les lacunes, dont certaines peuvent être reconstituées avec un bon degré d’assurance. Ces manques sont postérieurs à la transcription de Reveillé-Parise (depuis le passage sur le siège de Pavie, jusqu’à la peste de Hollande) car elle semble ne pas en avoir été gênée.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 28 septembre 1655, note 5.

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(Consulté le 20/04/2024)

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