À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 5.
Note [5]

« est un symptôme de mauvais augure : la mort suit en effet un tel vomissement, c’est pourquoi Scaliger {a} a dit que c’était une maladie funeste. Cette sorte d’hydropisie provient seulement d’une faiblesse du foie, qui est tout entière le résultat d’une intempérie trop chaude, comme l’indiquent la fièvre lente putride, la soif, l’anorexie, etc. ; d’où proviennent le fœtor {b} et les flatulences. »


  1. Jules César, le père, est le seul de deux Scaliger à avoir été médecin et à en avoir écrit, mais je n’ai pas trouvé où il s’est ainsi prononcé sur le mauvais pronostic de l’hématémèse (v. note [5], lettre 410).

  2. Ma transcription du mot fœtor est incertaine, mais c’est le seul qui m’a semblé pouvoir correspondre au contexte médical : le fœtor hepaticus est une haleine particulière aux malades atteints de défaillance hépatique terminale, dont l’odeur est comparée à celle de la pomme moisie ou du fumier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0503&cln=5

(Consulté le 28/03/2024)

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