À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 5.
Note [5]

Dans l’ancienne chimie, le sel de prunelle (nitrum tabulatum), ou salpêtre tabulaire, était un mélange de nitrate et de sulfate de potasse. Comme médicament, le salpêtre « résiste à la pourriture, apaise la soif et adoucit la grande chaleur, ce qui fait que l’on s’en sert intérieurement dans les apozèmes, jusqu’à une drachme, pour remédier aux fièvres ardentes du foie et du mésentère, pourvu qu’on n’ait pas le ventre trop libre ni l’estomac faible » (Thomas Corneille).

La verveine est un genre de plantes dont l’espèce officinale (Verbena officinalis) est un peu astringente et a été recommandée comme vulnéraire ; considérée pendant longtemps comme une panacée, elle était vulgairement appelée « herbe à tous maux ». Les feuilles de la verveine odorante (V. triphylla) peuvent être employées comme antispasmodiques et diaphorétiques (Nysten).

V. note [2], lettre 548, pour le tartre vitriolé et la crème de tartre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 5.

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(Consulté le 29/03/2024)

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