À André Falconet, le 9 mars 1661, note 5.
Note [5]

Pierre Bara (ou Barra), agrégé au Collège de médecine de Lyon, ne s’est fait connaître que par son attachement acharné aux doctrines d’Hippocrate dont il professait l’entière infaillibilité. Je n’ai pas trouvé son édition des œuvres de Guillaume Rondelet, {a} mais il a copieusement publié :

  • L’Abus de l’antimoine et de la saignée, démontré par la doctrine d’Hippocrate… ; {b}

  • De veris Terminis partus Libri tres ex Hippocrate… Accessit Historia mulieris Romanæ iam ab annis quatuor gravidæ, cum responsione Vaticina eiusdem Authoris, et explicatione responsionis,

    [Trois livres sur les Termes véritables de l’accouchement, selon Hippocrate… Y a été ajoutée l’histoire de la dame romaine qui est encore enceinte après quatre années, avec la réponse pronostique de l’auteur et l’explication de sa réponse] ; {c}

  • Les Abus de la Thériaque et de la Confection d’hyacinthe, {d} observés par Maître Pierre Barrá, {e} docteur médecin agrégé au Collège de Lyon. Ensemble une description de la confection d’hyacinthe, sans les fragments des pierres précieuses, les perles, l’or, l’argent, le musc et l’ambre, de l’invention de l’auteur ; {f}

  • L’Usage de la glace, de la neige et du froid… ; {g}

  • Hippocrate, de la Circulation du sang et des humeurs… {h}


    1. V. note [13], lettre 14.

    2. Lyon, Christofle Fourmy, 1664, in‑12 de 192 pages.

    3. Ibid. et id. 1666, in‑4o de 101 pages ; Bara nie la possibilité d’une grossesse longue de quatre ans.

    4. V. note [9], lettre 5, pour ces deux panacées aussi extravagantes qu’onéreuses.

    5. Sic.

    6. ibid. Antoine Valançol, 1667 , in‑8o de 75 pages.

    7. Ibid. Antoine Cellier fils, 1675 in‑12 de 249 pages : Bara prodigue de grands éloges à l’eau glacée, qu’il assure être un excellent remède contre le mal de dents, l’ophtalmie, la dysenterie et la pleurésie.

    8. Paris, Laurent D’houry, 1683, in‑12 de 349 pages : en couronnement du tout, Bara tente d’enlever le mérite de la découverte de la circulation du sang à William Harvey et cherche à prouver qu’elle a été connue d’Hippocrate « si exactement comme elle est que, depuis deux mille ans et plus, les autres médecins n’ont rien ajouté à la science qui soit essentiel pour expliquer cette matière » (J. in Panckoucke).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 9 mars 1661, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0679&cln=5

(Consulté le 19/04/2024)

Licence Creative Commons