À André Falconet, le 28 février 1662, note 5.
Note [5]

François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois (Paris 1641-Versailles 1691), qui allait être appelé à une grande carrière de ministre, restait (depuis la mort de son frère aîné Michel, en 1645) le plus âgé des fils de Michel Le Tellier (v. note [89], lettre 166). Après avoir soutenu ses thèses de philosophie, il avait été nommé, en 1658, conseiller au parlement de Metz. La même année, il avait reçu les provisions de la charge de secrétaire d’État à la Guerre dont son père lui avait obtenu la survivance en 1655. Il exerçait dans cette charge depuis février 1661, en l’absence de son père qui allait en conserver la signature jusqu’en 1677, année où il devint chancelier.

François-Michel épousait alors Anne de Souvré (1646-1715), fille de Charles de Souvré, marquis de Courtenvaux, et riche héritière (avec elle s’éteignait la dynastie des Souvré de Courtenvaux).

Fort estimé pour la réorganisation des armées qu’il entreprit d’abord, Louvois obtint la confiance et la faveur de Louis xiv, et ne cessa plus d’acquérir charges et titres : surintendant général des postes en 1668 ; grand vicaire de l’Ordre de Saint-Lazare en 1670 ; chancelier de l’Ordre du Saint-Esprit en 1671 ; secrétaire d’État aux Affaires étrangères en 1671 ; ministre d’État, membre du Conseil d’en haut en 1672 ; etc. (R. et S. Pillorget).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 28 février 1662, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0728&cln=5

(Consulté le 16/04/2024)

Licence Creative Commons