À André Falconet, le 7 novembre 1665, note 5.
Note [5]

« et qu’on avait glissé une glose extravagante dans le texte » ; allusion à l’interpolation débattue du Testimonium Flavianum « au sujet du Christ », {a} dont voici la version janséniste ans l’Histoire des Juifs traduite par Robert Arnauld d’Andilly (édition de 1700, tome premier, pages 746‑747) : {b}

« En ce même temps était Jésus qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer simplement comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables. Il enseignait ceux qui prenaient plaisir à être instruits de la vérité et il fut suivi non seulement de plusieurs juifs, mais de plusieurs gentils. C’était le Christ. Des principaux de notre Nation l’ayant accusé devant Pilate, il le fit crucifier. Ceux qui l’avaient aimé durant sa vie ne l’abandonnèrent pas après sa mort. Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour, comme les saints prophètes l’avaient prédit, et qu’il ferait plusieurs autres miracles. C’est de lui que les chrétiens que nous voyons encore aujourd’hui ont tiré leur nom. »


  1. V. note [5], lettre 530.

  2. J’ai transcrit en italique les passages dont l’authenticité est chaudement débattue.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 novembre 1665, note 5.

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(Consulté le 29/03/2024)

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