À André Falconet, le 23 mai 1667, note 5.
Note [5]

« Elle ne mourait pas à cause du destin ni d’un trépas mérité ; mais malheureuse, elle partait avant le terme » (v. note [23], lettre 551).

La légendaire Didon de L’Énéide aurait en réalité été une princesse phénicienne venue s’installer en Tunisie à la fin du ixe s. av. J.‑C., mais son amant, Énée (v. note [14], lettre d’Adolf Vorst, datée du 4 septembre 1661), participa à la guerre de Troie, réputée avoir eu lieu au début du xiie s. Quand ils ignorent la véritable cause d’une maladie, les médecins ont toujours tendance à en rendre le malade responsable et à dire qu’elle le punit de ses fautes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 23 mai 1667, note 5.

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(Consulté le 19/04/2024)

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