À André Falconet, le 26 avril 1669, note 5.
Note [5]

« Puissent les dieux ménager des jours meilleurs aux gens pieux ! » (v. note [5], lettre 33).

Le 20 avril, veille de Pâques : {a}

« le roi va à pied des Tuileries à Saint-Germain-l’Auxerrois où il entend la messe dite par l’évêque d’Orléans, {b} son premier aumônier, et communie ; puis, après une seconde messe, revient à pied au manège où il touche “ un grand nombre de malades ”. L’après-midi, toujours à pied, il va avec Monsieur continuer les stations {c} à Notre-Dame, puis se rend à l’Hôtel-Dieu où il fait ses prières et visite tout l’hôpital, accompagné de l’archevêque de Paris, et se fait rendre compte de tout ce qui regarde l’assistance des malades, s’entretient avec plusieurs d’entre eux et va même jeter de l’eau bénite dans la chambre des morts. Il visite aussi les autres églises des environs. Avec la reine et Monsieur, il assiste ensuite aux matines en l’église des prêtres de l’Oratoire. »


  1. Levantal, citant la Gazette.

  2. Pierre Du Cambout de Coislin, v. note [2], lettre 825.

  3. Du jubilé.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 26 avril 1669, note 5.

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(Consulté le 28/03/2024)

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