À Charles Spon, le 1er février 1672, note 5.
Note [5]

« mais ce sont des soulagements pour les vivants, et non des secours pour les morts ».

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome ii, page 624) :

« Le jeudi 28 janvier mourut à Saint-Germain, à sept heures du soir, M. Pierre Séguier, chancelier de France, après 39 ans de service dans cette charge, depuis le 10 février 1633, qu’il reçut les deux sceaux vacants par la disgrâce de M. de Châteauneuf ; et en 1635, il eut la dignité de chancelier de France par la mort de M. d’Aligre, décédé en sa terre de La Rivière. Depuis quelques années, ledit sieur Chancelier était fort déchu de la vigueur de son esprit, et sur la fin, il ne connaissait plus ceux qui l’abordaient et avait perdu la mémoire ; mais dans ses derniers jours, l’esprit lui était revenu entier, et il est mort avec beaucoup de piété et de connaissance. Sa famille avait reporté au roi les sceaux quelques jours auparavant. Le roi les avait reçus avec bien de l’honnêteté et avait dit qu’il ne les voulait garder qu’en dépôt, et pour les rendre à M. le Chancelier lorsqu’il serait revenu en santé. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er février 1672, note 5.

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(Consulté le 28/03/2024)

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