À Ijsbrand van Diemerbroeck, le 31 août 1657, note 5.
Note [5]

Restitution proposée d’un verbe (verum fuisse) que Guy Patin a omis de mettre dans sa phrase.

Noël Falconet (v. note [2], lettre 388), dans son Système des fièvres et des crises…, (Paris, 1723, v. note [1] de Noël Falconet, 60 ans après) a fait cette remarque (pages 335‑336) :

« Mons. Patin dit qu’il avait écrit une grande lettre à Diemerbroeck contre la thériaque, qu’il n’était pas content de sa réponse. L’argument de la lettre de Mons. Patin était tiré de cette sentence : Multitudo remediorum est filia ignorantiæ, {a} “ La multiplicité des remèdes est la fille de l’ignorance ”. La cause de la maladie bien entendue indique un remède, et non pas un assemblage d’animaux, de végétaux et de minéraux. » {a}


  1. La lettre de Patin à Diemerbroeck est aujourd’hui perdue, mais il a prononcé cette même sentence dans celles qu’il a écrites à :

  2. Parmi la soixantaine de substances qui composaient la thériaque, les deux plus constantes étaient la chair de vipère, pour le règne animal, et l’opium, pour le règne végétal. Les minéraux, comme les sels de cuivre, y étaient initialement rares, mais devinrent plus fréquents au fil des siècles.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Ijsbrand van Diemerbroeck, le 31 août 1657, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1123&cln=5

(Consulté le 28/03/2024)

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