Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 5.
Note [5]

Giulio Mancini (Sienne 1558-Rome 1630) n’avait pas de lien établi avec Michel Lorenzo Mancini, le beau-frère du cardinal Mazarin (v. note [44], lettre 458). Après avoir étudié la médecine et la philosophie à Padoue puis à Bologne, Giulio vint à Rome pour exercer à l’hôpital pontifical (Arcispedale) Santo Spirito in Saxia. Médecin d’Urbain viii dès son élection (1623), il fut nommé chanoine de Saint-Pierre et protonotaire apostolique (v. note [19] du Patiniana I‑3). Il a contribué au :

De Morbis cutaneis et omnibus corporis humani excrementis Tractatus, locupletissimi, variaque doctrina referti, non solum Medicis, verum etiam Philosophis magnopere utiles, ex ore Hieronymi Mercurialis, Medici clarissimi, diligenter excepti, atque in Libros Quinque digesti, opera Pauli Aicardii. Quibus accessit alius libellus De Decoratione Liber non solum Medicis, et Philosophicis ; verum etiam omnium disciplinarum studiosis apprime utilis, ex Hieronymi Mercurialis, Medicinæ practicæ ordinariæ in Gymnasio Patavino principem locum obtinentis explicationibus. A Iulio Mancino exceptus, et in capita redactus….

[Livre sur l’Ornement, {a} fort utile non seulement aux médecins et aux philosophes, {b} mais aussi à ceux qui étudient toutes les sciences. Tiré des explications de Girolamo Mercuriali, {c} titulaire de la première chaire de pratique médicale ordinaire en l’Université de Padoue. Édité et réparti en chapitres par Giulio Mancini…]. {d}


  1. Composé de 29 chapitres et décrivant les disgrâces qui peuvent enlaidir le corps humain, depuis l’obésité jusqu’aux mauvaises odeurs, et sur les manières d’y remédier (ou de s’en accommoder).

  2. Naturalistes (physiciens).

  3. V. note [16], lettre 18.

  4. Mort en 1607, élève de Mercuriali.

  5. >Venise, Paulus et Antonius Meietus, 1585, in‑8o de 76 pages, pour la première de plusieurs éditions.

Mancini s’est surtout fait connaître par ses talents d’esthète et de collectionneur de tableaux et de bronzes. Il en a donné d’utiles témoignages dans son Viaggio per Roma per veddere le pitture, che si ritrovano in essa [Voyage dans Rome, pour voir les peintures qui s’y trouvent] et ses Considerazioni sulla pittura [Considérations sur la peinture], références sur l’histoire de l’art baroque italien qui ont été publiées au xxe s.

Toutes ces références romaines aux trois ou quatre premières années du pontificat d’Urbain viii (1623-1644) laissent penser que cet article du Patiniana vient des conversations de Guy Patin avec Gabriel Naudé.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8196&cln=5

(Consulté le 29/03/2024)

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