À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 50.
Note [50]

« peut-être s’applique-t-il {a} à l’innovation {b} et s’ennuie-t-il ». {c}


  1. Étienne Le Gagneur, docteur régent de la Faculté de Paris reçu en 1642 (v. note [1], lettre 94), était alors médecin du prince de Conti, qui était revenu à Paris pour se mettre au service du roi et de Mazarin, après avoir assidûment frondé contre eux avec son frère, le prince de Condé.

  2. En y regardant de très près, neoterismo est le seul mot existant qui corresponde à ce qu’a écrit Guy Patin : neoterismus est un terme de grammaire latine moderne qualifiant un « néologisme » ; sans doute faut-il ici le prendre ici au sens plus large d’« innovation », pour blâmer les inversions d’alliance politique, ou l’adhésion aux nouvelles vogues médicales (comme l’antimoine, dont François Guénault menait le parti à la Faculté et à la cour), selon ce que Patin a développé dans la suite de son paragraphe.

  3. Aucun vers de Marial que j’aie su trouver ne ressemble à ce propos de Patin.

    Dans son édition, Reveillé-Parise (tome 2, page 163) n’a pas transcrit ce passage auquel, j’en conviens, il est malaisé de donner un sens cohérent ; et tout cela ne dit pas pourquoi Patin se serait avisé de désennuyer Le Gagneur, son collègue et ancien ami.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 50.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0395&cln=50

(Consulté le 19/04/2024)

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