À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 52.
Note [52]

« jusqu’aux temps de l’expédition napolitaine de Charles viii » : campagne d’Italie, en 1495, qui coïncida avec l’éclosion de la grande épidémie syphilitique européenne. On discute encore pour savoir s’il s’agissait d’une vieille maladie qui reprenait vigueur (l’opinion de Guy Patin, de Simon ii Piètre et d’Aquilanus), ou d’une maladie nouvelle, importée d’Amérique par les marins de Christophe Colomb (v. note [41] de Guy Patin éditeur des Opera omnia d’André Du Laurens en 1628). La confusion qu’il y eut longtemps entre les atteintes cutanées de la lèpre (ladrerie) et de la vérole (syphilis) était un argument des partisans de la première option.

V. note [20], lettre 211, pour le point de vue catégorique de Jean de Renou (repris par Patin en 1628) sur l’arrivée de la syphilis en Europe en 1493 (au retour de Colomb).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 52.

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(Consulté le 19/04/2024)

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