Annexe : Les deux Vies latines de Jean Héroard,
premier médecin de Louis xiii, note 54.
Note [54]

Le doctorat de Jean Héroard situe cette partie du récit en 1572 ou 1573 (v. supra note [48]). Dans l’énumération de hautes personnalités montpelliéraines (dont je ne garantis pas la traduction des offices) qui l’ont gratifié de leur soutien, je n’ai certainement reconnu que son oncle paternel, Guillaume Héroard (v. supra note [47], notule {a}).

  • Laurentius Fizius pouvait être Laurent de Fizes, abbé de Saint-Laumer de Blois, qui devint abbé commendataire de Saint-Sauveur d’Aniane (à 35 kilomètres au nord de Montpellier) de 1582 à 1593 ; mais un ecclésiastique aussi élevé dans la hiérarchie catholique pouvait-il être le charissimus, « plus cher ami », du père de Jean, le calviniste Michel Héroard (v. supra note [21]) ?

  • La mère de Jean était née Catherine de Farges, mais je ne lui ai pas trouvé de lien avec un Franciscus Sabbaterius (François Sabbatier).

  • Le dernier patronyme cité ne m’a mené à rien non plus, que ce soit avec l’orthographe Desictæus ou Defictæus.

L’omission la plus remarquable est bien sûr celle du chirurgien royal Jacques Guillemeau (v. supra note [11]), à qui la première Vie de Jean Héroard a conféré un rôle de tout premier plan dans son ascension parisienne.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Les deux Vies latines de Jean Héroard,
premier médecin de Louis xiii, note 54.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8225&cln=54

(Consulté le 18/04/2024)

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