Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 55.
Note [55]

V. note [15], lettre 739, pour la loi salique interdisant aux femmes de succéder au trône de France (contrairement à ce qui était permis en Espagne ou en Angleterre). Les ligueurs, appuyés par les Espagnols, voulaient la supprimer en France, après la mort de Henri iii, pour écarter Henri de Navarre du trône et y établir l’infante Isabelle, fille du roi Philippe ii et d’Élisabeth de Valois, elle-même fille de Henri ii, roi de France, et de Catherine de Médicis.

V. note [8], lettre 542, pour Guillaume du Vair, évêque de Marseille puis de Lisieux, et garde des sceaux de 1617 à 1621.

Nicolas Bourbon dressait un bel éloge de Claude Mareschal, sur qui les biographies parlementaires ont été peu disertes, (v. supra note [50]). Néanmoins, le désordre de son article l’a fait revenir sur Marguerite des Portes-Bevilliers (v. supra note [50]) et sur son galant, Jacques Borace (v. supra note [47]).

On apprend ici que ledit Borace avait « bien fessé Mathieu » (ou Matthieu), c’est-à-dire exercé l’usure, ce qui correspondait bien aux pratiques ordinaires d’un secrétaire du roi. « On prétend que cette expression vient de ce que saint Matthieu, avant sa conversion, était publicain, et que les publicains sont ordinairement en horreur au peuple, et passent pour de grands usuriers. Ainsi on a dit : “ fait comme S. Matthieu ”, “ fait S. Matthieu ”, “ fesse-Matthieu ” » (Trévoux).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 55.

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(Consulté le 20/04/2024)

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