Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1, note 56.
Note [56]

Distique de John Owen, intitulé In gulonem quemdam [Sur un certain glouton], {a} dont voici ma (mauvaise) traduction (en prose) :

« Tu as englouti autant de coupes que ta panse peut en supporter : fort peu de gens résistent aux méfaits des coupes, {b} quand elles nuisent au plus grand nombre. »


  1. Épigramme 12, page 206, Appendix des Epigrammatum (Amsterdam, 1647, v. note [41] du Borboniana 10 manuscrit).

  2. Jeu de mots impossible à traduire sans perdre l’homophonie entre pocula, « coupes », et paucula, « fort peu de gens ».

Guy Patin revenait sur les traductions (v. supra note [49]) qu’il a notamment blâmées dans sa lettre 332 (v. ses notes [39][45]) ; mais il n’a jamais cité Owen dans les écrits qu’on peut lui attribuer avec certitude. Je le vois mal lui emprunter une épigramme pour montrer la difficulté de traduire les vers latins, quand sa mémoire et ses cahiers débordaient d’autres exemples.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1, note 56.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8214&cln=56

(Consulté le 20/04/2024)

Licence Creative Commons