Note [56] | |
Properce, vers 15‑22 de l’élégie citée : « Qu’à elle seule leur loi des funérailles est heureuse aux époux d’Orient, que l’Aurore empourpre de ses chauds rayons ! Car quand la dernière lueur de la torche s’est jetée sur la couche fatale, la pieuse troupe des épouses se tient immobile, les cheveux épars, et elles engagent le combat de la mort : celle qui survivra à l’époux aura la honte de n’avoir pas été autorisée à trépasser ; les victorieuses, resplendissantes, présentent leurs poitrines à la flamme et posent leurs lèvres consumées sur celles de leur mari. » Ma traduction prosaïque montre la justesse du propos que tenait ici L’Esprit de Guy Patin, voire de Guy Patin, sur « l’honneur des traductions ». D’après les catalogues que j’ai consultés, le président Claude Nicole (v. note [3], lettre 511) est le premier à avoir publié 13 des Élégies amoureuses de Properce, traduites en vers (Paris, Charles de Sercy, 1668, in‑8o de 68 pages), mais celle-là ne fait pas partie de son anthologie. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
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