Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 59.
Note [59]

Ces 19 titres sont, dans leur ordre de parution :

  1. Ludovici Henrici Lomenii, Briennæ Comitis, Itinerarium [Périple de Louis-Henri de Loménie, comte de Brienne] ; {a}

  2. Familiæ Romanæ in antiquis numismatibus ab Urbe condita, ad tempora divi Augusti. Ex bibliotheca Fulvii Ursini… [Les Familles romaines dans les médailles antiques, depuis la fondation de Rome jusqu’à l’époque du divin Auguste. Tiré de la bibliothèque de Fulvio Orsini…] ; {b}

  3. Traité des tourbes combustibles… ; {c}

  4. Introduction à l’Histoire par la connaissance des médailles… ; {d}

  5. Thesaurus Numismatum e Musæo Caroli Patini Doctoris Medici Parisiensis [Trésor des médailles, tiré du cabinet de Charles Patin, docteur en médecine de Paris] ; {e}

  6. Quatre relations historiques… ; {f}

  7. Introduzione alla storia della Pratica delle Medaglie di Carlo Pattino. Tradotta dal Francese da Constantin Belli… [Introduction de Charles Patin à la Connaissance des médailles. Traduite du français par Constanti Belli…] ; {g}

  8. Caii Suetonii Tranquilli Opera quæ exstant. Carolus Patinus Doctor Medicus Parisiensis, Notis et Numismatibus illustravit, suisque sumptibus edidit [Œuvres complètes de Suétone. Charles Patin, docteur en médecine de Paris, les a éclairées par des notes et des médailles, et les a publiées à ses dépens] ; {h}

  9. De Numismate antiquo Augusti et Platonis, Epistola Caroli Patini, D.M.P. [Lettre de Charles Patin, docteur en médecine de Paris, sur une médaille antique figurant Auguste et Platon] ; {i}

  10. « L’Éloge de la folie d’Érasme, avec les dessins de Holbein » ; {j}

  11. De optima medicorum Secta, Oratio inauguralis, habita in Archi-Lycæo Patavino, die 8. Nov. 1676. a Carolo Patino Doctore Medico Parisiensi, Medicinam practicam interpretante [Sur la meilleure secte des médecins, Discours inaugural prononcé devant la Faculté de Padoue le 8 novembre 1676 par Charles Patin, docteur en médecine de Paris, lecteur de pratique médicale] ; {k}

  12. De Febribus Oratio, habita in Archi-Lycæo Patavino, die 4. Nov. 1677. a Carolo Patino Doctore Medico Parisiensi, Medicinam practicam interpretante [Discours sur les Fièvres, prononcé devant la Faculté de Padoue le 4 novembre 1677 par Charles Patin, docteur en médecine de Paris, lecteur de pratique médicale] ; {l}

  13. De Avicenna Oratio, habita in Archi-Lycæo Patavino, die x. Nov. 1676. a Carolo Patino Doctore Medico Parisiensi, Avicennæ librum tertium interpretante [Discours sur Avicenne, prononcé devant la Faculté de Padoue le 10 novembre 1676 {m} par Charles Patin, docteur en médecine de Paris, lecteur du troisième livre d’Avicenne] ; {n}

  14. opuscule « Sur l’antique médaille d’Horatius Coclès » ; {o}

  15. Oratio de Scorbuto, habita in Archi-Lycæo Patavino, die 6. Nov. 1678. a Carolo Patino Doctore Medico Parisiensi, Medicinam practicam interpretante [Discours sur le Scorbut, prononcé devant la Faculté de Padoue le 6 novembre 1678 par Charles Patin, docteur en médecine de Paris, lecteur de pratique médicale] ; {p}

  16. θεων κρισισ. Iudicium Paridis, de tribus deabus latum, in numismate Imp. Antononi Pii expressum. Epistola Caroli Patini, Equitis D. Marci, Doct. Medici Paris. et in Academia Patavina Medicinæ Professoris [Le jugement des déesses. Le Jugement de Pâris prononcé sur les trois déesses, représenté sur une médaille de l’empereur Antonin le Pieux. Lettre de Charles Patin, chevalier de Saint-Marc, docteur en médecine de Paris et professeur de médecine à l’Université de Padoue] ; {q}

  17. Le pompose feste di Vicenza, fatte nel messe di Giugno, del 1680. Dedicate alli Illustrissimi Signori Sigri Deputati di Vicenza [Les somptueuses fêtes de Vicence, au mois de juin 1680. Dédiées à MM. les illustrissimes députés de Vicence] ; {r}

  18. διος γενεθλια. Natalitia Iovis, in numismate Imp. Antonini Caracallæ expressa. Epistola Caroli Patini, Equitis D. Marci, Doct. Medici Paris. et in Academia Patavina Medicinæ Professoris [La nativité de Jupiter, représentée sur une médaille de l’empereur Antonin Caracalla. Lettre de Charles Patin, chevalier de Saint-Marc, docteur en médecine de Paris et professeur de médecine à l’Université de Padoue] ; {s}

  19. Quod medicus debeat esse Chirurgus. Oratio, habita in Archi-Lycæo Patavino, die 19. Novembrie, 1681. a Carolo Patino, Equite D. Marci, Doct. Medico Paris. Primario Chirurgiæ Professore [Pourquoi le médecin doit aussi être chirurgien. Discours prononcé en l’Université de Padoue, le 19 novembre 1681, par Charles Patin, chevalier de Saint-Marc, docteur en médecine de Paris, premier professeur de chirurgie]. {t}


    1. Paris, 1662 (précédente édition en 1660), v. note [40], lettre 488.

    2. Ibid. 1663, v. note [11], lettre 736.

    3. Ibid. 1663, v. note [1], lettre 743.

    4. Ibid. 1665, v. note [6], lettre 814.

    5. Sans lieu, aux dépens de l’auteur, 1672, in‑4o de 219 pages.

    6. Bâle, 1673, v. note [9], lettre 996.

    7. Venise, 1673, Gio. Giacomo Herz, 1673, in‑12 de 168 pages.

    8. Bâle, Typis Genathianis, 1675, in‑4o de 472 pages : dédié à la reine Christine, avec, en médaillon de couverture, une représentation de la Terre projetant son ombre sur la Lune et l’expressive devise de Charles, Patitur nec dissolvitur [Il souffre mais ne se désintègre pas].

    9. Ibid. sans nom, 1675, in‑4o de 16 pages : sur une médaille figurant l’empereur (σεβαστοσ καισαρ) à l’avers et le philosophe (πλατων) au revers.

    10. Ibid. 1676, v. note [32], lettre 146), avec le même médaillon de couverture que la référence 8 supra.

    11. Padoue, Petrus Maria Frambottus, 1676, in‑4o de 6 pages : dédié à Battista Nani (v. supra note [52]) et donnant la prééminence à l’école dogmatique ; avec le blason des Patin (v. note [4], lettre latine 234) en vignette de couverture, entouré par Hygie et Athéna (v. supra note [a]).

    12. Ibid. et id. 1677, in‑4o de 7 pages, avec la même vignette que la référence 11 supra.

    13. Sic pour 1678 ?

    14. Padoue, Cadorinus, 1678, in‑4o de 5 pages), avec la même vignette que la référence 11 supra ; le titre latin du troisième livre du Canon d’Avicenne (v. note [11], lettre 11 est De Morbis particularibus [Des Maladies particulières].

    15. Ibid. 1678, v. supra note [46].

    16. Ibid. Ioannes Baptista Baptista Pasquatus, 1679, in‑4o de 72 pages, avec la même vignette que la référence 11 supra.

    17. Ibid. et id. 1679, in‑4o de 90 pages : v. notes [19], notule {d}, du Grotiana 1 pour Pâris, et [13], notule {g}, du Naudæana 3 pour le jugement qu’il a prononcé sur les trois déesses, Héra (Junon), Athéna (Minerve) et Aphrodite (Vénus), afin de savoir laquelle était la plus belle.

    18. Ibid. et id. 1680, in‑4o de 19 pages : Charles Patin est signataire de la dédicace et s’excuse dans l’avis au bienveillant lecteur (Discreto lettore) d’avoir écrit son texte en français puis de l’avoir fait traduire en italien, il y est principalement question de numismatique.

    19. (Ibid. et id. 1681, in‑4o de 17 pages : médaille dont le revers figure Jupiter nouveau-né sur les genoux de sa mère, Rhéa, entourée par les titans Curètes qui, « dansant autour de la grotte, faisaient un grand bruit de lances et de boucliers pour qu’on n’entendît pas les cris de l’enfant », que Saturne, son père, voulait dévorer (v. notule {c}, note [17] du Faux Patiniana II‑7).

    20. Ibid. et id. 1681, in‑4o de 5 pages, avec la même vignette que la référence 11 supra.

Quatre ouvrages cités dans notre édition manquent à cette liste :

  • les Emblèmes de la Maison royale…, à la gloire de la Couronne de France ; {a}

  • les Imperatorum Romanorum Numismata… [Médailles des empereurs romains…], livre dont les pièces liminaires contiennent un émouvant hommage de son père ; {b}

  • un discours énonçant que Circulationem sanguinis a veteribus cognitam fuisse, Oratio [Les Anciens ont connu la circulation du sang] ; {c}

  • les bibliographes les plus dignes de confiance ont attribué à Charles Patin l’édition des Epistolæ [Lettres] de Pierre Martyr. {d}


    1. Sans lieu, 1660, v. note [4], lettre de Reiner von Neuhaus, datée du 21 octobre 1663.

    2. Strasbourg, 1671, v. note [7], lettre 1003.

    3. Padoue, 1685, v. note [3] de Thomas Diafoirus et sa thèse.

    4. Amsterdam, 1670, v. seconde notule {a}, note [18] du Patiniana I‑3.

Charles a plus tard mis au jour une dizaine d’ouvrages d’antiquités et de médecine, dont le dernier a paru en 1690, trois ans avant sa mort.

Giovanni Gorini a publié une photo du marbre commémoratif de Charles Patin dans la cathédrale de Padoue (duomo Santa Maria Assuntade) : {a}

D O M
carolo patino paris. eq. d. m.
prisc. numismatum studiis clarissimo
famam celeberrimi patris emulato
e patrio in patav. lyceum excepto
post totam europam lustratam premiis
et maiorum principum gratia aucto
cum calumnia fœliciter luctato
ac pro fund. virtutis
fortunæ ruinis uso
ob veterem eruditionem erutam
posterorum cultum promerito
magdalena hommetz paris. uxor
gabrielis carola s. paulina et carola caterina f.
extremo amoris argumento
annuente capitulo
parentant
ob. a. d. m c cx ciii. vi. id. oct.
æt. s. a. lix. mens. viii. d. v
.

[Dieu tout-puissant
À Charles Patin, natif de Paris, chevalier de Saint-Marc, très célèbre pour ses études des médailles antiques : il a cherché à égaler le renom de son père, il a quitté sa patrie et été accueilli en l’Université de Padoue, après avoir visité toute l’Europe, par les faveurs et la grâce des plus grands princes ; il s’y est épanoui et a lutté avec succès contre la calomnie, et sur la foi de sa vertu et en employant les ruines de sa fortune, il a amplement mérité le respect de la postérité pour avoir mis au jour le savoir ancien.
Madeleine Hommetz native de Paris, son épouse, Gabrielle-Charlotte Santapaulina {b} et Charlotte-Catherine, leurs filles, honorent sa mémoire en lui dédiant cette inscription, en témoignage de leur amour.
Il est mort le 10 octobre 1693, âgé de 59 ans, {c} 8 mois et 10 jours].


  1. Figure. xx, Charles Patin numismatico a Padova, [Charles Patin numismate à Padoue] (Quaderni per la storia delle’Università di Padova, Padoue, 1996, v. notule {c}, note [133] des Déboires de Carolus.

  2. Gabrielle-Charlotte avait épousé le comte Luigi Santapaulina en 1692.

  3. Sic pour 60 (lx), Carolus étant né le 23 février 1633 ; sa dernière maladie et son autopsie sont détaillées à la fin de ses Déboires.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682), note 59.

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(Consulté le 24/04/2024)

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