À Claude II Belin, le 13 mai 1636, note 6.
Note [6]

La Bourgogne était alors coupée en deux parties : l’ouest formait le duché de Bourgogne, qui était français, et l’est, le ou la comté libre de Bourgogne ou Franche-Comté, qui appartenait à l’Espagne depuis Charles Quint. Formée des actuels départements du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône, et du Territoire de Belfort, elle ne fut rattachée à la France qu’au traité de Nimègue, en 1679.

Le cardinal-infant était en train de rassembler dans le Hainaut une armée d’une quarantaine de milliers d’hommes sous le commandement du prince Thomas de Savoie. Pour faire diversion et retarder l’avancée espagnole au nord, le prince de Condé fut chargé de mener une attaque en direction de la Franche-Comté. Condé, ayant sous ses ordres le maréchal de La Meilleraye, grand maître de l’Artillerie, et les meilleurs officiers de l’armée, parmi lesquels Gassion, vint mettre le siège devant Dole au début de mai 1636, sans venir cependant à bout de la résistance de la garnison (Bogdan, pages 187‑188).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 13 mai 1636, note 6.

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(Consulté le 16/04/2024)

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