À Charles Spon, le 7 juillet 1654, note 6.
Note [6]

Maîtrise : « dignité ou charge qui donne la qualité de maître. La grande maîtrise de l’Ordre de Malte, de Calatrana, etc. sont des dignités électives. On le dit particulièrement des sièges des Eaux et Forêts, et de leurs officiers : il y a un procès pendant en la maîtrise de Bourges ; cette forêt est dépendante de la maîtrise de Rouen ; il y a tant d’officiers en cette maîtrise ; il est pourvu de la grande maîtrise des Eaux et Forêts d’une telle généralité » (Furetière).

Au sein de la Faculté de médecine de Paris, la maîtrise était synonyme de régence. Toutefois, l’article xliii des Statuta F.M.P. (pages 39‑40) stipulait qu’un nouveau docteur régent n’accédait au titre de maître, et à la totalité des émoluments y afférant, que deux années révolues après qu’il avait présidé pour la première fois la thèse quodlibétaire d’un bachelier (v. note [13], lettre 22).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 juillet 1654, note 6.

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(Consulté le 19/04/2024)

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