À Claude II Belin, le 27 février 1658, note 6.
Note [6]

« sur les comètes, l’or potable, {a} les vampires et les ogres, {b} les qualités occultes des médicaments, {c} etc. » {d}


  1. V. note [6], lettre 155.

  2. J’ai modernisé la traduction des noms latins qu’on donnait à deux catégories de monstres.

    • Les striges (strigæ) ou lémures (lemures) étaient les équivalents des vampires d’Europe centrale, mot d’origine slave (vompir) adopté en français au xviiie s. : « morts qui se lèvent de leurs tombeaux dans la nuit qui précède le jour de la Saint-André, et qui vont, portant leur tombe sur leur tête, visiter leurs anciennes habitations pour sucer le sang des vivants » (Littré DLF)

    • Les lamies (lamiæ), autrement appelées ogres ou larves, étaient des « démons, ou sorciers qui, sous la figure de belles femmes, dévoraient les enfants ; […] la fable dit que Lamie était une fort belle femme, qu’ayant eu des enfants de Jupiter, Junon en conçut tant de dépit qu’elle lui procura des fausses couches, qu’elle mit ses enfants morts au monde, que Lamie en ressentit un si grand chagrin qu’elle devint affreusement laide et qu’elle dévorait les enfants des autres » (Trévoux).

  3. V. note [7], lettre 3.

  4. V. notes [6], lettre 71, et [31], lettre 1020, pour les huit traités de Thomas Erastus contre Paracelse et les superstitions.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 27 février 1658, note 6.

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(Consulté le 19/04/2024)

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