Septem Miracula Delphinatus. Ad Christinam Alexandram, serenissimam Suecorum, Gothorum et Vandalorum Reginam, unicam Magni Gustavi Sobolem.
[Sept merveilles du Dauphiné. {a} Dédié à Christine Alexandra, sérénissime reine des Suédois, des Goths et des Vandales, {b} unique descendante de Gustave le Grand]. {c}
- La signature de Denys Salvaing de Boissieu figure sur la dernière page de l’ouvrage, qui est une réédition augmentée de celui qu’il avait publié à Grenoble en 1638 : v. note [30], lettre 349.
- V. notule {a}, note [29], lettre 401.
- Grenoble, Philippus Charvys, 1656, in‑4o de 157 pages.
On y trouve sept silves (v. note [40], lettre Borboniana 6 manuscrit), avec chacune sa préface, dont les quatre premières avaient été précédemment publiées :
- Pyrocrene sive Fons ardens in agro Gratianopolitane [Pyrocrène ou la Fontaine ardente dans la campagne grenobloise] ;
- Medea sive Turris expers veneni [Médée ou la Tour sans venin] ;
- Alpe sive Mons inaccessus [Alpe ou le Mont inaccessible] ;
- Melusina sive Tinæ Sassenagiæ [Mélusine ou les Cuves de Sassenage] ;
- Œnirhoe sive Fons vinosus in agro Vapicensi [Œnirhoe ou la Fontaine de vin dans la campagne de Gap] – source dont l’eau a un goût âpre de vin à cause de la terre métallique dont elle est issue ;
- Larix sive Manna Brigantiense [Larix ou la Manne de Briançon] – v. note [22] de la leçon de Guy Patin sur la manne ;
- Barberus fons in agro Delphinatum Allobrogum Viennensi [La fontaine Barbière dans la campagne de Vienne] – source d’une rivière dont le débit, plus ou moins fort, annonce aux habitants du lieu les temps de peine ou de bonheur.
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