À André Falconet, le 23 janvier 1665, note 6.
Note [6]

Cicéron (Tusculanes, livre i, chapitre x) :

Ut multi ante veteres, proxime autem Aristoxenus, musicus idemque philosophus, ipsius corporis intentionem quandam, velut in cantu et fidibus quæ harmonia dicitur : sic ex corporis totius natura et figura varios motus cieri tamquam in cantu sonos.

[Comme beaucoup d’anciens avant lui, Aristoxène, {a} à la fois musicien et philosophe, perçoit une disposition de son propre corps, identique à ce qu’on appelle harmonie dans le chant et dans le jeu des lyres. Ainsi, comme font les sons dans le chant, la configuration et la constitution du corps tout entier excitent divers mouvements de l’âme].


  1. Aristoxène de Tarente est un philosophe péripatéticien grec du ive s. av. J.‑C.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 23 janvier 1665, note 6.

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(Consulté le 20/04/2024)

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