À André Falconet, le 7 mars 1668, note 6.
Note [6]

« Mais sous quelle accusation est-il tombé ? » ; Juvénal (Satire x, vers 69), dans un dialogue sur la disgrâce et la condamnation à mort de Séjan, en l’an 31 de notre ère. {a} La suite (vers 69‑72) reste dans la note du désarroi que les Patin devaient ressentir :

“             Sed quo cecidit sub crimine ? Quisnam
delator ? Quibus indicibus, quod teste probavit ? ”
– “ Nil horum : verbosa et grandis epistola venit
a Capreis ” – “ Bene habet, il plus interrogo. ”

[« (…) Qui l’a dénoncé ? Quelles preuves, quels témoins a-t-il eus contre lui ? » – « Il n’en a pas fallu tant, une verbeuse lettre est arrivée de Caprée. » {b} – « Entendu, je n’en demande pas davantage. »]


  1. V. note [21], lettre 417.

  2. Capri, séjour de l’empereur Tibère.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 mars 1668, note 6.

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(Consulté le 25/04/2024)

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