Note [6] | |
Portrait du pédant par Mathurin Régnier (v. note [23] du Borboniana 10 manuscrit), Satire x (vers 217‑233) :
Les supputations de Guy Patin sur l’origine du scorbut n’étaient pas dénuées de sagacité, mais les progrès de la médecine et de la chimie ne lui ont pas donné raison sur la cure de la maladie : l’acide ascorbique (vitamine C) en est le spécifique absolu ; sa carence provoque exclusivement le scorbut et son administration le guérit complètement. Le régime alimentaire que l’Hôpital général réservait à ses pensionnaires devait être bien chiche pour leur valoir cette maladie à la fin de l’hiver. Une fois de plus (v. note [5], lettre 881), Patin, qui se vantait pourtant d’avoir bonne mémoire, passait sous silence le livre d’André Falconet sur la question (Lyon, 1642, v. note [18], lettre 80), où il approuvait les vertus curatives du jus d’orange (v. note [4], lettre 981). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, les 13 et 14 mars 1670, note 6.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0977&cln=6 (Consulté le 28/03/2024) |