À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er novembre 1663, note 6.
Note [6]

L’Hippocrate de Johannes Antonides Vander Linden ne continua pas d’avancer si joliment que souhaitait Guy Patin : le livre (Leyde, 1665, v. note [11], lettre 726) ne parut qu’après la mort de son auteur.

Dans ses nouvelles de Londres, la Gazette a évoqué la maladie de la reine Henriette-Marie (v. note [12], lettre 39), mère de Charles ii, roi de Grande-Bretagne, et fille du feu Henri iv, roi de France.

  • En date du 2 novembre 1663 (ordinaire du 10 novembre, no 134, page 1093) :

    « Le 27e du passé, qui était le 15e de la maladie de la reine, elle se trouva le matin beaucoup plus indisposée qu’à l’ordinaire, bien qu’elle eût passé la nuit précédente avec assez de tranquillité. Le soir, elle sentit quelque soulagement ; et ayant encore très bien reposé la nuit suivante, sans aucun remède, elle demeura dans cet état tout le jour 29e. Mais depuis, son mal s’est tellement augmenté qu’elle est presque abandonnée des médecins. »

  • En date du 9 novembre 1663 (ordinaire du 17 novembre, no 135, page 1116) :

    « Le premier de ce mois, la reine eut un redoublement de fièvre si violent que l’on douta plus que jamais de sa guérison ; mais sa maladie s’est depuis si notablement diminuée qu’on espère qu’elle sera bientôt en état d’une parfaite convalescence. »

  • En date du 12 novembre 1663 (ordinaire du 24 novembre, no 140, page 1143) :

    « Depuis le 7e de ce mois, la santé de la reine s’est tellement fortifiée que l’on ne doute point qu’elle ne soit bientôt aussi parfaite qu’auparavant ; ce qui cause beaucoup de joie en cette cour. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er novembre 1663, note 6.

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(Consulté le 20/04/2024)

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