À Johann Georg Volckamer, le 13 février 1665, note 6.
Note [6]

L’italique est en français dans le manuscrit.

Distinct de la réglisse (v. note [69], lettre latine 351), le cachou est un « petit grain qui se fait d’une composition de musc et d’ambre, qui sert à parfumer l’haleine. Sa base est faite d’une gomme qui se tire d’une décoction épaissie d’un certain arbre qui croît aux Indes. Cet arbre que les auteurs appellent kaius, et qu’au Brésil on nomme caious, est de la grandeur d’un grenadier. Il a la feuille d’un vert clair et charnu. Sa fleur est blanche et presque semblable à celle de l’oranger. Il porte un fruit de même nom qui est fort estimé, comme étant de bon goût et fort bon pour l’estomac. Il est fait comme une grosse pomme fort jaune et de bonne senteur, spongieux au-dedans, et plein d’un suc douceâtre et astringent » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 13 février 1665, note 6.

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(Consulté le 29/03/2024)

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