À Samuel Sorbière, le 1er décembre 1646, note 6.
Note [6]

Aucune des lettres que Guy Patin a écrites à Charles Spon en 1646 n’a survécu au temps.

V. note [10], lettre 140, pour les sept Opuscula medica [Opuscules médicaux] de Caspar Hofmann (Paris, 1647), édités par Patin.

Marie-France Claerebout, la très diligente relectrice de notre édition, a trouvé le portrait de Gabriel Naudé gravé en Italie par Giovanni Georgi en 1645. Debout devant une bibliothèque, il tient dans la main gauche son Syntagma de Studio liberali [Traité sur les Arts libéraux] (Urbino, 1632, v. note [9], lettre latine 4), avec cette légende :

Gabr. Naudæus Paris. Emi. Card. Mazarini Bibliothecarius
æt. an. xlvi

Naudæi Vultu Charites Musæque renident,
Ignotisque redit munere fama libris.
Io Rhodius. Patavii 1645
.

Gar. Naudé, natif de Paris, bibliothécaire de l’émin. Card. Mazarin.
En sa 46
e année d’âge
Muses et Grâces rayonnent de joie à la vue de Naudé, et son renom lui a procuré la charge des livres tombés dans l’oubli.
Johannes Rhodius, {a} Padoue, 1645.


  1. V. note [1], lettre 205.

Le portrait de Naudé aujourd’hui le plus connu a été dessiné par Claude Mellan (1598-1688), après la mort de l’auteur (1653).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Samuel Sorbière, le 1er décembre 1646, note 6.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1513&cln=6

(Consulté le 24/04/2024)

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