De Thomas Bartholin, le 21 juillet 1663, note 6.
Note [6]

Febrifugi Peruviani Vindiciarum Pars prior. Pulveris historiam complectens ejusque vires et proprietates juxta sensum Dogmaticorum exhibens…
Pars altera. In qua Peruviani Corticis energia accuratius investigatur. Ejusque modus operandi in humoris Febrilis solutione singulari Methodo explicatur. Auctore Rolando Sturmio, Phil. et Med. Doct. Lovaniensi
.

[Première partie des Revendications du fébrifuge du Pérou, {a} contenant l’histoire de la poudre, ses caractères essentiels et propriétés, selon la conception des dogmatiques… {b}
Seconde partie où la force de l’écorce du Pérou est plus soigneusement examinée, et où son mode d’action dans la résolution de l’humeur fébrile est expliqué par une méthode particulière. Par Rolandus Sturmius, docteur en médecine et philosophie natif de Louvain]. {c}


  1. Le quinquina, v. note [25], lettre 309.

  2. Delft, Petrus Oosterhout, 1659, in‑12, 166 pages.

  3. ibid. et id. 1659, 142 pages.

    Cette seconde partie se conclut sur une Ænigma [Énigme (devinette)] :

    Occiduus sum,
    Non tamen occidi, neque occidi ;
    Ex Æmulorum critica sen-
    tentia recessi, non decessi ;
    iam accessi postliminio,
    cuncta qui excessi
    Antifebrilia
    .

    [Je suis originaire des Indes Occidentales, mais n’ai ni occis ni été occis ; j’ai esquivé la sentence critique de mes émules mais elle ne m’a pas éliminé : j’en ai réchappé, moi qui ai maintenant surpassé tous les fébrifuges].

    L’ensemble a été réédité sous le titre de Corticis China Chinæ, eiusque virtutum et virium Descriptio [Description de l’écorce du Quinquina, de ses vertus et pouvoirs] (Arnold Leers, La Haye, 1681, in‑12).

    Rolandus Sturmius (Roland ou Roels Storms) figure dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales (1883) :

    « Médecin de Louvain, né au commencement du dix-septième siècle, fréquenta les écoles d’Italie. Il a eu le mérite de remettre en honneur le quinquina discrédité par la mort du gouverneur des Pays-Bas {i} et par les inculpations qu’avaient produites contre lui Chifflet et Plemp. {ii} À lépoque de Stroms, le quinquina était du reste une drogue fort rare : Stroms lui-même, parès avoir distribué toute sa provision, ne put plus en avoir en 1661 et dut se dispenser de son usage. »

    1. Léopold-Guillaume de Habsbourg (v. note [16], lettre 155) a gouverné les Pays-Bas de 1647 à 1658, mais est mort en 1662.

    2. V. note [18], lettre 104 pour Jean-Jacques Chifflet. Vopiscus Fortunatus Plempius a correspondu avec Guy Patin (qui était aussi grand ennemi du quinquina).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Thomas Bartholin, le 21 juillet 1663, note 6.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9080&cln=6

(Consulté le 19/04/2024)

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