À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 65.
Note [65]

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 645) :

« Le samedi 30 janvier, les nouvelles se publièrent que les parlements de Bordeaux, Toulouse et Aix s’étaient déclarés pour Paris, ainsi que Grenoble et Bretagne ; mais que l’on n’avait pas nouvelles de leurs arrêts parce que l’on interceptait tous les courriers. L’on disait de Provence que M. le comte d’Alais avait pris occasion d’une procession générale, qui se fait le 17 janvier, où tout le peuple sort hors de la ville, et avait fait entrer douze cents hommes de pied et ses gardes pour se rendre maître de la ville, dont le peuple averti avait pris les armes, et désarmé ces troupes et assiégé M. le comte d’Alais, et que sa composition avait été que les soldats sortiraient de la ville, les nouveaux officiers se retireraient, les anciens seraient rétablis et M. le comte d’Alais demeurerait en otage pour la sûreté de la ville. »

Le parlement de Bordeaux ne se montra pas hostile aux officiers royaux de la province et ne soutint Paris qu’à la fin du premier trimestre de 1649, au moment même où le traité de Rueil était signé (Jestaz).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 65.

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(Consulté le 18/04/2024)

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