Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 65.
Note [65]

Guy Patin adaptait deux passages de l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien, avec mise en exergue des fragments cités.

  • Livre xxvi, chapitre xxviii (Littré Pli, volume 2, page 203) :

    Plurimum tamen homini negotii alvus exhibet, cujus causa major pars mortalium vivit. Alias enim cibos non transmittit, alias non continet, alias non capit, alias non conficit : eoque mores venere, ut homo maxime cibo pereat. Pessimum corporum vas instat, ut creditor, et sæpius die appellat.

    « Mais ce qui cause le plus de souffrances, c’est le ventre, pour lequel vivent la plupart des hommes. Tantôt il ne laisse pas les aliments passer, tantôt il ne les garde pas, tantôt il ne peut les contenir, tantôt il ne peut les digérer. Les mœurs en sont venues à ce point que l’homme périt surtout par ses aliments. Cet organe, le pire du corps humain, est pressant comme un créancier, et nous interpelle plusieurs fois par jour. »

  • Livre xix, chapitre xix (volume 1, page 719) :

    Heu prodigia ventris ! Mirum esset non licere pecori carduis vesci : non licet plebi.

    « Ô prodige de la gastronomie ! On s’étonnerait que le bétail ne pût se nourrir de chardons ; eh bien, le peuple ne le peut pas ! »

Ajustées au contexte de la thèse, mes traductions ne reproduisent pas exactement celles d’Émile Littré.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 65.

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(Consulté le 24/04/2024)

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