À Claude II Belin, le 7 avril 1638, note 7.
Note [7]

Rompre ou rouer un condamné à mort consistait à l’attacher sur une roue (ou une croix de Saint-André) placée horizontalement sur l’échafaud, puis à le battre avec une barre de fer. Les coups vifs étaient portés sur les membres, brisant les os sans tuer la victime. Dans le retentum de la condamnation (codicille connu du seul le bourreau), les juges, par mesure de clémence toute relative, pouvaient limiter le nombre des coups vifs, après quoi le condamné était étranglé. Dans la plus dure des sentences, il en recevait une douzaine avant d’être exposé sur la roue, à la vue du public, la face tournée vers le ciel, jusqu’à ce qu’il meure de ses blessures. La roue était réservée aux hommes non nobles coupables de vol avec violence ou de meurtre.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 7 avril 1638, note 7.

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(Consulté le 24/04/2024)

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