À Charles Spon, le 8 novembre 1644, note 7.
Note [7]

Theophrasti Eresii de Historia Plantarum Libri Decem, Græce et Latine. In quibus textum Græcum variis Lectionibus, emendationibus, hiulcorum supplementis Latinam Gazæ versionem nova interpretatione ad margines totum Opus absolutissimis cum Notis, tum Commentariis, item rariorum Plantarum iconibus illustravit Ioannes Bodæus a Stapel, Medicus Amstelodamensis. Accesserunt Iulii Cæsaris Scaligeri in eosdem Libros Animadversiones, et Roberti Constantini Annotationes, cum Indice locupletissimo.

[Dix livres sur l’histoire des plantes de Théophraste d’Érèse, en grec et latin, où Johannes Bodæus van Stapel, {a} médecin d’Amsterdam, a enrichi : le texte grec avec divers choix, corrections et suppléments aux parties manquantes ; la traduction latine de Theodorus Gaza {b} avec une interprétation nouvelle dans les marges ; et l’ensemble de l’œuvre tant avec les notes qu’avec les commentaires les plus parfaits, ainsi qu’avec les dessins des plantes plus que rares. Il y a ajouté les observations de Jules-César Scaliger et de Robert Constantin {c} sur ces mêmes livres, et un très riche index]. {d}


  1. Mort en 1636, v. note [72], lettre latine 351.

  2. V. notule {a}, note [51], lettre latine 154 ; sa traduction latine de Théophraste (v. note [1], lettre latine 44) avait paru à Trévise en 1483.

  3. V. note [5], lettre 9, pour Jules-César Scaliger, et [4], lettre latine 97, notule {c}, pour Robert Constantin.

  4. Amsterdam, Henricus Laurentius, 1644, in‑fo de 1 187 pages : ouvrage posthume de Johannes Bodæus de Stapel publié par les soins de son père, Egbertus Bodæus.

Parmi les Anciens dont les écrits nous sont parvenus, Théophraste est vraiment le seul qui mérite le nom de botaniste. Fils d’un simple foulon, il naquit l’an 370 av. J.‑C. à Érèse, dans l’île de Lesbos. Tyrtame était son véritable nom ; il dut à Aristote, son oncle et son maître, celui de Théophraste (parlant comme un dieu) pour la vivacité de son esprit et son éloquence naturelle. Hormis quelques menus fragments, la Botanique est le seul des très nombreux ouvrages philosophiques de Théophraste qui a résisté au temps (Diogène Laërce).

V. note [38], lettre 477, pour l’énigmatique Theophrastus redivivus… [Théophraste ressuscité…], volumineux manuscrit anonyme, apparemment rédigé en 1659, qui prétendait combattre l’athéisme en faisant revivre les idées de Théophraste sur le sujet (dont il n’est pas resté de preuve écrite).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 novembre 1644, note 7.

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(Consulté le 19/04/2024)

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