À Jean-Baptiste de Salins, le 28 mars 1651, note 7.
Note [7]

« un homme de bien doit en effet et garder une bonne santé, et se ménager une réputation sans tache (“ Ô bel enfant, ne compte pas trop sur la couleur, etc. ” Une santé éclatante est suspecte : chez ceux qui ont bon teint, il faut tenir ces bonnes apparences pour suspectes) ».

Le début de la parenthèse est un vers de Virgile (Bucoliques, églogue ii, vers 17) ; la fin est un adage de Celse (De la Médecine, livre ii, chapitre 2) :

Ergo si plenior aliquis et speciosior et coloratior factus est, suspecta habere bona sua debet.

[Quand donc quelqu’un a pris plus d’embonpoint, meilleure allure et teint plus coloré, il faut tenir ces bonnes apparences pour suspectes]. {a}


  1. Car elles annoncent une dégradation de la santé.

Guy Patin a ajouté sa parenthèse dans la marge. An speciosa sanitas suspecta ? [Une bonne santé éclatante est-elle suspecte ?] est le titre d’une thèse quodlibétaire disputée par Rémy Levesque le 18 décembre 1625 (président François Boujonnier, conclusion affirmative).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Jean-Baptiste de Salins, le 28 mars 1651, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0260&cln=7

(Consulté le 29/03/2024)

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